Aujourd’hui, je ne fais plus jamais une vaisselle, je ne monte plus un escalier, je ne porte pas un paquet sans penser à mon tan tien.

J’ai commencé le Tai Chi- Qi Gong et le Stretching Postural  il y a 10 ans, un peu par hasard, pour « faire du sport », en trouvant un prospectus dans la rue  ! Je venais d’avoir deux petites filles, des jumelles, mon corps était ramolli, éteint, fatigué. D’ailleurs, il ne m’intéressait pas. J’ai commencé le Qi Gong sans trop comprendre, sans trop y croire. Peu de temps après j’ai essayé le Stretching Postural . Le coup de foudre n’a pas eu lieu tout de suite. Je n’ai aucune souplesse… Il a fallu être patiente. Faire, refaire et refaire encore les mouvements, apprendre à apprivoiser la douleur qui tire les jambes pendant les Strech lourds… et puis un beau jour, j’ai compris ce qu’était le Chi. J’ai ressenti cette chaleur douce mais forte qui circule dans les mains, cette présence dans tout le corps et entre les personnes du cours. Plus tard encore, j’ai compris l’importance du Tan Tien, ce pilier, cette force nichée au creux du ventre.
Aujourd’hui, je ne fais plus jamais une vaisselle, je ne monte plus un escalier, je ne porte pas un paquet sans penser à mon Tan Tien. Assise, au bureau, dans le métro, je fais des « déroulés du dos », je cherche le mouvement, la mobilité… Je cherche mon axe, je m’assieds sur mes ischions et je n’ai plus jamais mal au dos. Je crois que l’exercice que je pratique le plus souvent, parfois même sans m’en rendre compte, sous l’œil ébahi de ceux qui sont avec moi, c’est l’exercice de longue vie… J’essaye de transmettre certains mouvements (certains secrets) à ma mère, mes sœurs, mes enfants. Le pingouin quand il fait froid par exemple. Il y a des choses qui sont désormais ancrées comme descendre les épaules et respirer dans le ventre. Et des phrases qui resteront gravées comme « le confort d’abord » et cette si belle idée que se faire du bien c’est aussi pour pouvoir en donner aux autres.

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